mercredi 13 avril 2011

les jeunes et les romans

Dossier : les jeunes et les romans
Les jeunes et les romans, de l'électricité dans l'air
Dans « le livre d'Eli », on parle d'un monde qui ne tient qu'à un livre. Celui-ci est l’espoir du monde et le seul à pouvoir faire redémarrer la civilisation. Et si un jour le livre disparaissait ?
Avec l’arrivée du livre électronique, on peut se demander si la technologie ne va pas causer la perte du livre papier. On pourrait s'y attendre mais si cela arrivait, ce serait tout un patrimoine culturel qui disparaîtrait.
Vers les années 90, on pensait que les jeunes ne lisaient plus. Mais grâce à Harry Potter, on s’est rendu compte que certains jeunes lisent, et qu’en plus ils lisent de gros livres. D'autres romans ont déclenché un phénomène de mode : Eragon, les Chevaliers d’Emeraude ou Twilight. Trolls, vampires, elfes, chevaliers remplissent ces ouvrages écrits pour les adolescents. Les mondes imaginaires et merveilleux qui leur sont proposés leur permettent de s'évader du quotidien quelques instants.
Toutefois, beaucoup de jeunes n'ont pas le goût de la lecture. D’ après une étude menée au Québec, seulement 6.5% de la population jeunes lisent de leur plein gré. Les jeux vidéo, le sport, internet et le téléphone occupent tout leur temps et le livre est considéré comme une source d'ennui ou une obligation scolaire.
Les défenseurs du livre ont encore beaucoup de pain sur la planche.

 Pierre et Alexis collège Emile-Hugot

Regard d’une éditrice sur la littérature fantastique

Nous avons posé des questions, sur les genres fantasy et fantastique, à Claudine Serre, la responsable d’Océan Editions, une maison d’édition locale.

Elle nous a dit que le genre fantastique, tel que « Twilight », « « Le journal d’un vampire », ou encore « Eternels », est très populaire chez les adolescents. Il leur permet de se déconnecter de la réalité. Pour elle, c’est le « prolongement de l’enfance », des contes adaptés à leur âge, avec finalement des schémas très simples et classiques. Par exemple, une jeune fille qui tombe amoureuse d’un vampire, leur amour est impossible, ou bien une fille découvre sur le pas de sa porte un garçon qui s’avère être un loup-garou, mais hélas, il va bientôt mourir…Régulièrement, un nouveau sujet fantastique fait le buzz, avant c’était la magie avec « Harry Potter », et maintenant se sont les vampires et les anges qui sont d’actualité.

Les collégiens sont fans de ces lectures. Elle pense que les maisons d’éditions qui publient ces succès mettent d’énormes budgets dans tout ce qui est marketing et communication pour créer un phénomène de mode. Impossible pour les jeunes de passer à côté. De plus les adaptations cinématographiques qui apparaissent par la suite relancent l’engouement avec, de temps à autre, des produits dérivés (stylos, tee-shirt…). Du coup, tout le monde en parle, ça passe de bouches à oreilles, et ne pas connaître c’est être hors circuit.

Madame Serre ayant publié « Hallucinogène », nous lui avons demandé si elle pense que ce livre est un roman fantastique.
Pour elle, la série Hallucinogène est à la frontière du parapsychologique, ancré dans la réalité d’un anti-héros, et donc un peu atypique*. Cependant, les adeptes du fantastique y retrouvent l’échappée dans l’imaginaire qu’ils aiment tant.

Sa maison d’édition ayant participé à de nombreux  salons du livre, Madame Serre nous donne sa vision de l’avenir du livre de jeunesse.
Vaste question, nous a-t-elle répondu. La littérature jeunesse se porte bien quoiqu’on en dise. La proposition de thématiques est très large maintenant : fantastique, science-fiction,  réalisme, politique, humour, polars*, horreur…, sous forme de romans ou nouvelles. Donc, chacun peut trouver un livre en fonction de ses goûts, humeurs ou intérêts. Evidemment, les propositions n’enlèveront en rien le besoin de lire, de se nourrir d’histoires, et l’objet livre aura toujours des adeptes pour un moment.

Pour finir, nous lui avons demandé qui choisissait les couvertures de livres. Elle nous a dit que les couvertures étaient le choix des éditeurs, c’est un élément primordial dans les outils marketing. La couverture donne les codes de reconnaissance d’un genre, le polar ou le fantastique n’a évidemment pas les mêmes codes. Si il y a une illustration ou photo, c’est l’éditeur qui la choisit ou la commande avec des indications précises.

          
*Lexique : Atypique : Qui ne répond pas au type habituel.
                  Polars : Roman ou film policier.


Doria Pincemin (407)- Collège Beauséjour.


The Midnight Library

« The Midnight Library », une nouvelle série d’histoires fantastiques et de thrillers où se mêlent suspense, tension dramatique, angoisse, et désir de se faire peur. Chaque histoire débute dans un réel ordinaire et glisse insensiblement dans l’étrange, le bizarre ou le surnaturel, jusqu’à la chute chaque fois saisissante. Un don qui se transforme en cauchemar, des baskets diaboliques, des pommes pas comme les autres… Frissons garantis et chutes dignes des nouvelles de Roald Dahl dans ces trois histoires fantastiques, étranges, et envoûtantes qui constituent le premier recueil d’une série à suivre !

Matthieu POIRSON 305 et Adrien BERNE 603 Collège de Cambuston


La guerre des clans

Ce livre est fantastique. J’ai dévoré ce livre. Il est génial. L’histoire est unique. C’est rempli de mystères et les personnages sont bien décrits. Vous devez absolument le lire, c’est une série extraordinaire et vous serez plongé dans l’histoire de Nuage de feu, le chat domestique qui deviendra un grand guerrier dans le clan du Tonnerre.

Matthieu POIRSON 305 Collège de Cambuston

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