mercredi 13 avril 2011

Sondage au collège de Domenjod

D'après les réponses à des QCM (Questionnaire à Choix Multiples), sur un total de 40 résultats entre les  6°B et les 4°A, on retrouve :


manga
fiction
documentaire
15
19
9

Les raisons ont été triées en trois cas:

s'évader
Stimuler son imagination
Passer le temps
16
10
15

Conclusion:
Au collège , on constate qu' il y a plus  d'elèves qui aiment la fiction ( fait de traiter des histoires irréelles) , suivi des mangas (BD d'origine japonaise) et encore les documentaires (fait de traiter des informations et des histoires vraies). L'idée de s'évader (partir à l'aventure des livres )est la plus appréciée ! Néanmoins,certains pensent surtout que la lecture permet de laisser passer le temps et donc ne pas trop s'ennuyer,mais également travailler sur son imagination personnelle.

Alexandre, collège les Mascareignes

La guerre des clans



Ce livre est fantastique. J’ai dévoré ce livre. Il est génial. L’histoire est unique. C’est rempli de mystères et les personnages sont bien décrits. Vous devez absolument le lire, c’est une série extraordinaire et vous serez plongé dans l’histoire de Nuage de feu, le chat domestique qui deviendra un grand guerrier dans le clan du Tonnerre.

Matthieu POIRSON 305 Collège de Cambuston

Les jeunes et les romans, de l’électricité dans l’air

Les jeunes et les romans, de l’électricité dans l’air

Dans « le livre d'Eli », on parle d'un monde qui ne tient qu'à un livre. Celui-ci est l’espoir du monde et le seul à pouvoir faire redémarrer la civilisation. Et si un jour le livre disparaissait ?
Avec l’arrivée du livre électronique, on peut se demander si la technologie ne va pas causer la perte du livre papier. On pourrait s'y attendre mais si cela arrivait, ce serait tout un patrimoine culturel qui disparaîtrait.
Vers les années 90, on pensait que les jeunes ne lisaient plus. Mais grâce à Harry Potter, on s’est rendu compte que certains jeunes lisent, et qu’en plus ils lisent de gros livres. D'autres romans ont déclenché un phénomène de mode : Eragon, les Chevaliers d’Emeraude ou Twilight. Trolls, vampires, elfes, chevaliers remplissent ces ouvrages écrits pour les adolescents. Les mondes imaginaires et merveilleux qui leur sont proposés leur permettent de s'évader du quotidien quelques instants.
Toutefois, beaucoup de jeunes n'ont pas le goût de la lecture. D’ après une étude menée au Québec, seulement 6.5% de la population jeunes lisent de leur plein gré. Les jeux vidéo, le sport, internet et le téléphone occupent tout leur temps et le livre est considéré comme une source d'ennui ou une obligation scolaire.
Les défenseurs du livre ont encore beaucoup de pain sur la planche.

 Pierre et Alexis collège Emile-Hugot

La médiation contre la violence au collège Plateau Goyaves

La médiation contre la violence est un projet original qui a été mis en place au  collège Plateau Goyave à Saint Louis. Elle consiste à comprendre, à discuter plutôt que de se frapper. Dans le cadre du projet de la médiation contre la violence au collège une équipe d’adultes (conseillers principaux d’éducation, infirmier scolaire, professeurs de toutes les matières) s’est entourée d’élèves de 6ème et de 5ème.


Que lisent les collégiens de Juliette DODU ?

1) Aimez-vous lire ? Quel genre de livre préférez-vous ?

20 élèves sur 30 aiment lire. Les genres de livres préférés sont :
 1. L’Aventure,, 2. Le Fantastique, 3. La Science-fiction, 4. Les Mangas.

Ecrire Pour Exister

            Ce titre m'a irrémédiablement attiré. Ecrire Pour Exister est un film fort en émotion, tiré de The Freedom Writers Diary, un roman d'Erin Gruwell. C'est une histoire belle et triste à la fois. Je suis prête à parier que dans ce film, quelques adolescents se reconnaitront.

La violence

Il est un fait courant...
Un fait que l'on voit tous les jours que ce soit à l'école au bureau dans la rue, dans le bus, ou encore chez soit …
On le voit tous les jours et pourtant, on le laisse faire ce qu'il veut la plupart du temps, vous pensez bien que je vous parle de la violence …

les jeunes et les romans

Dossier : les jeunes et les romans
Les jeunes et les romans, de l'électricité dans l'air
Dans « le livre d'Eli », on parle d'un monde qui ne tient qu'à un livre. Celui-ci est l’espoir du monde et le seul à pouvoir faire redémarrer la civilisation. Et si un jour le livre disparaissait ?
Avec l’arrivée du livre électronique, on peut se demander si la technologie ne va pas causer la perte du livre papier. On pourrait s'y attendre mais si cela arrivait, ce serait tout un patrimoine culturel qui disparaîtrait.
Vers les années 90, on pensait que les jeunes ne lisaient plus. Mais grâce à Harry Potter, on s’est rendu compte que certains jeunes lisent, et qu’en plus ils lisent de gros livres. D'autres romans ont déclenché un phénomène de mode : Eragon, les Chevaliers d’Emeraude ou Twilight. Trolls, vampires, elfes, chevaliers remplissent ces ouvrages écrits pour les adolescents. Les mondes imaginaires et merveilleux qui leur sont proposés leur permettent de s'évader du quotidien quelques instants.
Toutefois, beaucoup de jeunes n'ont pas le goût de la lecture. D’ après une étude menée au Québec, seulement 6.5% de la population jeunes lisent de leur plein gré. Les jeux vidéo, le sport, internet et le téléphone occupent tout leur temps et le livre est considéré comme une source d'ennui ou une obligation scolaire.
Les défenseurs du livre ont encore beaucoup de pain sur la planche.

 Pierre et Alexis collège Emile-Hugot

Regard d’une éditrice sur la littérature fantastique

Nous avons posé des questions, sur les genres fantasy et fantastique, à Claudine Serre, la responsable d’Océan Editions, une maison d’édition locale.

Elle nous a dit que le genre fantastique, tel que « Twilight », « « Le journal d’un vampire », ou encore « Eternels », est très populaire chez les adolescents. Il leur permet de se déconnecter de la réalité. Pour elle, c’est le « prolongement de l’enfance », des contes adaptés à leur âge, avec finalement des schémas très simples et classiques. Par exemple, une jeune fille qui tombe amoureuse d’un vampire, leur amour est impossible, ou bien une fille découvre sur le pas de sa porte un garçon qui s’avère être un loup-garou, mais hélas, il va bientôt mourir…Régulièrement, un nouveau sujet fantastique fait le buzz, avant c’était la magie avec « Harry Potter », et maintenant se sont les vampires et les anges qui sont d’actualité.

Les collégiens sont fans de ces lectures. Elle pense que les maisons d’éditions qui publient ces succès mettent d’énormes budgets dans tout ce qui est marketing et communication pour créer un phénomène de mode. Impossible pour les jeunes de passer à côté. De plus les adaptations cinématographiques qui apparaissent par la suite relancent l’engouement avec, de temps à autre, des produits dérivés (stylos, tee-shirt…). Du coup, tout le monde en parle, ça passe de bouches à oreilles, et ne pas connaître c’est être hors circuit.

Madame Serre ayant publié « Hallucinogène », nous lui avons demandé si elle pense que ce livre est un roman fantastique.
Pour elle, la série Hallucinogène est à la frontière du parapsychologique, ancré dans la réalité d’un anti-héros, et donc un peu atypique*. Cependant, les adeptes du fantastique y retrouvent l’échappée dans l’imaginaire qu’ils aiment tant.

Sa maison d’édition ayant participé à de nombreux  salons du livre, Madame Serre nous donne sa vision de l’avenir du livre de jeunesse.
Vaste question, nous a-t-elle répondu. La littérature jeunesse se porte bien quoiqu’on en dise. La proposition de thématiques est très large maintenant : fantastique, science-fiction,  réalisme, politique, humour, polars*, horreur…, sous forme de romans ou nouvelles. Donc, chacun peut trouver un livre en fonction de ses goûts, humeurs ou intérêts. Evidemment, les propositions n’enlèveront en rien le besoin de lire, de se nourrir d’histoires, et l’objet livre aura toujours des adeptes pour un moment.

Pour finir, nous lui avons demandé qui choisissait les couvertures de livres. Elle nous a dit que les couvertures étaient le choix des éditeurs, c’est un élément primordial dans les outils marketing. La couverture donne les codes de reconnaissance d’un genre, le polar ou le fantastique n’a évidemment pas les mêmes codes. Si il y a une illustration ou photo, c’est l’éditeur qui la choisit ou la commande avec des indications précises.

          
*Lexique : Atypique : Qui ne répond pas au type habituel.
                  Polars : Roman ou film policier.


Doria Pincemin (407)- Collège Beauséjour.


The Midnight Library

« The Midnight Library », une nouvelle série d’histoires fantastiques et de thrillers où se mêlent suspense, tension dramatique, angoisse, et désir de se faire peur. Chaque histoire débute dans un réel ordinaire et glisse insensiblement dans l’étrange, le bizarre ou le surnaturel, jusqu’à la chute chaque fois saisissante. Un don qui se transforme en cauchemar, des baskets diaboliques, des pommes pas comme les autres… Frissons garantis et chutes dignes des nouvelles de Roald Dahl dans ces trois histoires fantastiques, étranges, et envoûtantes qui constituent le premier recueil d’une série à suivre !

Matthieu POIRSON 305 et Adrien BERNE 603 Collège de Cambuston


La guerre des clans

Ce livre est fantastique. J’ai dévoré ce livre. Il est génial. L’histoire est unique. C’est rempli de mystères et les personnages sont bien décrits. Vous devez absolument le lire, c’est une série extraordinaire et vous serez plongé dans l’histoire de Nuage de feu, le chat domestique qui deviendra un grand guerrier dans le clan du Tonnerre.

Matthieu POIRSON 305 Collège de Cambuston

l'oeil engagé

A l’occasion des cinquante ans du mouvement, Amnesty International France veut marquer avec force l’engagement collectif qui l’anime depuis sa création, et inviter le plus grand nombre à rejoindre les rangs des sympathisants qui soutiennent nos combats actuels. 

Autour de cette accroche, nous lançons auprès des jeunes un concours artistique, « L’œil engagé », à envergure nationale. Il s’agit de collecter des visuels ou des œuvres utilisables et diffusables dans le cadre du cinquantième anniversaire d’Amnesty International.
 L’objectif est d’inviter chacune et chacun à laisser libre cours à sa créativité autour de la défense des droits humains, tout en les incitant à s’intéresser à l’organisation et à ses missions. 
Pour participer, les jeunes artistes pourront choisir d’illustrer l’une des « 9 bonnes raisons de défendre les droits humains aujourd’hui» que nous leur proposerons (lutter contre les discriminations, protéger le droit à la liberté d’expression, abolir la peine de mort, etc.), ou de s’appuyer sur une réflexion personnelle et de proposer avec leur œuvre une 10ème bonne raison. 

La médiation contre la violence au collège Plateau Goyaves


La médiation contre la violence est un projet original qui a été mis en place au  collège Plateau Goyave à Saint Louis. Elle consiste à comprendre, à discuter plutôt que de se frapper. Dans le cadre du projet de la médiation contre la violence au collège une équipe d’adultes (conseillers principaux d’éducation, infirmier scolaire, professeurs de toutes les matières) s’est entourée d’élèves de 6ème et de 5éme

            Les médiateurs sont des adultes ( CPE, enseignants, infirmier) et des élèves volontaires. Leur rôle est de renouer les liens entre les personnes en conflit, d'éviter que le celui-ci ne se reproduise et ne dérive vers la violence. Pour cela ils interviennent, dans la mesure du possible, par la parole pour désamorcer les situations difficiles. Leur action préventive aide à dénouer un conflit qui pourrait déboucher sur un agression verbale ou physique. Ils ont été formés par l' AMEFA (Association Médiation Familiale en Action) durant six demi-journées pour intervenir dans des conflits. Cette formation  s’est déroulée autour d’une réflexion et de débats sur la violence avec les médiateurs adultes et élèves. Ceux-ci ont également mimé des situations de violence pour se mettre en situation dans leur rôle de médiateur.
            Sania, élève de 6ème, prend son rôle de médiatrice « très au sérieux », nous confie-t-elle.  Pour elle, c’est une véritable « mission » qui lui a été confiée. Elle est intervenue trois fois depuis le début de l’année, toujours suite à des « ladilafé » qui auraient pu dégénérer en bagarre . Grâce à la discussion elle a désamorcé un conflit. Quand elle échoue, elle va signaler le problème au CPE qui prend alors la relève.
            Les formes de violence au collège Plateau Goyaves sont diversifiées, mais elles sont communes à tous les établissements scolaires (racisme, racket, violence verbale, violence physique). « Ces dernières années, la nature des formes de violence a évolué. Aujourd'hui la violence est de plus en plus orientée vers les adultes, les filles se bagarrent de plus en plus, et les insultes à connotation sexuelle se développent », constate Mr Crochet, CPE du collège. Les violences naissent dans les quartiers des alentours du collège: problèmes des bandes rivales dans les quartiers, racisme, milieu socioculturel défavorisé, contexte politique de Saint Louis qui nuit au climat du collège pendant les élections. Cependant, grâce aux différents dispositifs mis en place pour lutter contre toutes les formes de violence et aux sanctions systématiques, celle-ci a fortement diminué ces trois dernières années.

      Wendy et Anastasia, collège Plateau Goyave

jeudi 7 avril 2011

Semaine de la presse : les jeunes prennent en main le Quotidien des Jeunes

Photo Jean-Claude Feing
Depuis quatre ans, la tradition s’est installée. Durant la semaine de la presse, qui a lieu depuis le 11 avril, jusqu’au 15, ce sont des jeunes qui prennent la plume pour rédiger le Quotidien des Jeunes. Cette année, les clubs presse se sont réunis au mois de février pour déterminer ensemble, le thème de leurs dossiers. Les clubs du Sud et de l’Ouest se sont retrouvé pour décider du sujet délicat de la violence à l’école. Leurs copains du Nord, de l’Est (et un bout de l’Ouest) sont partis quant à eux sur les jeunes et les romans. Pour rédiger leurs articles, ils se sont répartis des pistes à explorer dans chaque collège.
Les clubs presse, ce sont des groupes de collégiens volontaires, encadrés par des enseignants motivés. Certains publient des journaux dans leurs établissements, tous envoient des articles que tu retrouves dans la rubrique : la page des clubs. Pour les remercier de leur implication cette année et sur ce numéro en particulier, les clubs se réuniront aujourd’hui au collège Antoine Soubou pour une après-midi consacrée à la découverte des médias. 

Nicolas Bonin